Les propriétaires de ce petit jardin de 80m2 souhaitaient un dépaysement total et avoir l’impression de se retrouver dans la nature en sortant de chez eux. 

Ils désiraient entendre le bruit de l’eau et pouvoir accueillir un maximum de faune et de flore sauvage. Et pourquoi pas ne pas y insérer un petit potager?

Ayant une vie active fort chargée, ils ne voulaient pas consacrer trop de temps à l’entretien de la parcelle.

Le jardin se présentait comme un désert vert avec une végétation invasive et peu attrayante pour la biodiversité. 

Le sol était peu drainant, entraînant une anaérobiose dans le sol. De même, il présentait des difficultés à se réchauffer en saison. 

Enfin, l’exposition, plein Est, n’est pas optimale et un grand conifère générait beaucoup d’ombre et son système racinaire menaçait les fondations de la maison. 

Il a été décidé de planter des engrais verts et d’apporter de la matière organique pour améliorer la structure du sol. Le conifère a été abattu et la matière ligneuse a été réutilisée sur le terrain. 

Une mare comportant plusieurs profondeurs et un ruisseau ont été creusés. L’espace a été optimisé

Pour les plantations, le choix s’est porté sur des plantes indigènes sauvages, comestibles et médicinales pérennes et annuelles adaptées au terrain. Aujourd’hui, la nature se redéploie en abondance: grenouilles, libellules et petite faune se sont installés dans les lieux. Et la famille cultive son propre potager!